Bienvenue dans mon monde....

Je n'arrête pas d'penser à toi,

Comme une véritable idée fixe.

Un simple regarde de toi sur moi,

Ou plus encore nos corps qui glissent...

Je m'en rend compte, de plus en plus,

De jour en jour, de nuit en nuit.

Tu es la seule qui me donne vie,

Ton amour est une poupée Russe...

Je te découvre à chaque mot,

A chaque instant, à chaque baiser.

A tes yeux tu m'as rendu beau,

Et m'as appris à être aimé...

A toi mon amour, je promets,

Que j'irai chaque jour découvrir,

Ce qu'il se cache l'instant d'après,

Et admirer ton beau sourire...

Santo

Comme vissés, pour ce soir,

Au creux de nos vices.

De la fête au boudoir,

Du bonheur à l'esquisse...

Partageons mon ami,

Quelques brèves et marrades.

Délectons cet exquis,

Goût d'envie même maussade...

Il en va de ces sons,

Par le temps asservis,

Des souv'nirs aux oublis,

De nos cauch'mards féconds...

Une instru, un artiste,

Une chanson qu'on oublie,

Pour un soir, ressuscitent,
Nos souvenirs enfouis...

Santo 

L’embarras du soi…

A chaque soir comme au levé, sur-motivé puis alerté,

Par le surplus de ses idées, il se contente de trépigner…

Il se voit grand et richissime, il se voit fort et bienveillant,

Il n’est que du pauvre la rime, il n’est juste rien en attendant…

Les autres sont de fait responsables,

De ce qu’il ne peut ou veut faire,

Ces gens à ses yeux misérables,

Idem aux cerfs de naguère…

« Je sais que pour moi ça ira,

Un jour ou l’autre je sortirai,

L’idée, la lumière et la foi,

De qui je suis, enfin, je crois… »

Et le temps passe, comme bien souvent,

Un jour de plus d’itinérance,

Entre sa vie et l’insolence,

Des incrédules, des bien-pensants…

A chaque soir comme au levé, sur-motivé puis alerté,

Par le surplus de ses idées, il se contente de trépigner…

Il se voit grand et pris pour cible, il se voit fort et dépassé,

Il n’est que du pauvre la rime, il n’est juste rien, s'en est assez…

Alors la colère est de mise,

Il en est trop de l’injustice,

Il se sait mieux et là s’enlise,

Dans ses défauts et ses délices…

Il se veut acteur et artiste,

Il se meurt banal et factice,

Il en veut au monde utopiste,

De l’avoir défait, vide et triste…

A chaque soir comme au levé, sur-motivé puis alerté,

Par le surplus de ses idées, il se contente de trépigner…

Il se voit loin, inanimé, il se voit mort et malfaisant,

Il n’est que du pauvre la rime, il n’est juste rien et n’a plus d’temps…

 Santo

Le silence de la nuit au service du répit,

Ton corps nu et ce lit, outre les interdits,

Je te veux pour ce soir, pour demain, pour la vie,

Je te veux pour toujours, et que durent les nuits...

Côtes à côtes, mon amour, nul ne pourrait défaire,

Une vie toute nouvelle, faite d'anges et d'enfer,

Car biblique est l'osmose que nous donne cet enfant,

En ses rires si nouveaux, en son amour naissant...

Santo

Ces discussions fusent et délient toutes les mâchoires,

D'un vécu, comme trop loin, qui ne se remémore pas,

Le passage d'un enfant à celui de l'être pas sage,

Qui magique, fusse l'instant, à inventer le mot "espoir"...

Un témoignage poignant, nos racines et leurs contrées,

Une histoire parmis d'autres, celle de ceux qu'on affrontait,

Les étapes de nos vies, de nos vues et l'avancée,

De nos quêtes, notre amour et de c'que l'on espérait...

Formidable est l'amour qui ne cesse d'être conté,

Anecdotes qui, ce jour, nous ont été racontées,

Un peu nous, un peu eux, nos présents et leurs passés,

Le futur d'une enfant qui, bientôt, nous s'ra confié...

Santo