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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 01:37

Je pense bientôt rejoindre la nuit,
Car en son lit elle me regarde,
Se demande un peu qui je suis,
Mais je sais bien qu'elle monte la garde...

Malgré son air autoritaire,
Je sais qu'elle ne laisserait faire,
Un poète dormir sans inscrire,
Une dernière phrase, sa ligne de mire...

Je vais faire vite avant d'subir,
Le triste sort qu'impose la lune,
Celui de sombrer et dormir,
Et que les heures ne deviennent qu'une...

Si une dernière pensée doit être,
Je me concentre et me répète,
Les rêves ne comptent qu'une seule frontière,
Te voir cette nuit est ma prière...

Santo

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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 01:17

Lieu éclairé bercé de noir,
Endroit commun chargé d'histoires,
Se compte en grammes ou grappes de larmes,
Aux heures où je dépose les armes...

Tu n'as pas froid et me réchauffe,
Pardonne parfois mes fautes de frappe,
N'as lieu de mes textes les plus "bof",
Fais avec les maux qui m'attrapent...

A l'horizon mes biens passés,
Juste à ma gauche de quoi verser,
Avec le temps, la dulcinée,
J'ai moins de mots trop imbibés...

Tu fais avec et ne fais fi,
De mes écarts et des blessures,
Car tu sais que tout est fini,
J'ai trouvé enfin, j'en suis sur...

Alors, à toi, mon cher boudoir,
A qui je dois mes heures sans gloire,
Comme un ami, je t'en dois une,
J'espère juste que c'est sans rancune...

Santo

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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 00:52

Il y a des soirs et s'en est un,
Où les mots fuient comme incertains,
Sans dimension mais ennivrés,
Par l'absence de ma Dulcinée...

Par habitude ou par betise,
J'ai très vite rejoins mon boudoir,
Comme si rien d'autre que mes hantises,
N'existaient, je cherche l'isoloir...

Je me rassure car en ce sens,
Là où je cherchais la noirceur,
Je cherche que toi et ton essence,
Depuis toi, rien ne me fait peur...

Tu es le mot inexistant,
Le sens commun du méconnu,
La loi de ce qui rend vivante,
La plus meurtrie des âmes perdues...

Mon amour, tu n'sais pas encore,
Alors je me livre et confesse,
Je t'ai en moi, j'en veux encore,
Tu es ma force et mon ivresse...

Parfois j'ai comme le sentiment,
Que tu ne mesure pas la transe,
De ton sourire, sensuell'ment,
Notre harmonie, ma plus belle danse...

J'ai parfois l'air un peu absent,
Mais je me plonge dans mes pensées,
Pour juste revivre l'instant d'avant,
Où contre ta peau je respirais...

Je donne bien volontier le temps,
Où je pourrais encore dormir,
Le café n'est pas reposant,
Mais le réveil sans toi est pire...

Je vois un monde à ma portée,
Que je ne pourrais attraper,
Je crois que le remède est toi,
J'existe enfin, toi à mon bras...

Santo














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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 17:51

Je deteste tant cette journée,
Chantant un air matérialiste,
Cultive le don de m'énerver,
Me barre la route des utopistes...

Je dois bien relativiser,
Ce n'est qu'un pneu un peu crevé,
Ce n'sont que des euros flambés,
Qui pourraient servir mon projet...

Alors le sort, je t'en conjure,
Je ne te demanderai rien,
Laisse-moi un jour sans les injures,
Que je profère contre les tiens...

J'n'ai qu'une envie, non pécunière,
Mais toujours tu lève des barrières,
Moi l'occidental assisté,
Je n'veux que vivre mon projet...

Santo

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21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 13:03

La mitraille de tes baisers pensifs sur mon épaule,
Me renvoie tes horizons, tes mondes, ces autres pôles,
Le souffle lent et chaud de ton corps contre le mien,
Semble confier, tel un rêve, tes pensées entre mes mains...

Cette minute, décrochée, où je te sens contre moi,
Le corps là, l'esprit ailleurs, je te cherche dans nos draps,
A mon bras, essouflée, l'heure où ton coeur vagabonde,
Un silence hérétique où tu protège ce qui abonde...

Mille questions balancées aux tréfonds de la nuit,
Quand l'artifice attends de t'offrir le sommeil,
Tu ressace et confie à leurs maux insoumis,
Les latences indomptées jusqu'à l'heure du réveil...

Peu m'importe les démons qui se jouent de tes Lunes,
Nulle armée d'entre ceux ne te rendrait commune,
Car jamais résigné, je n'laiss'rais en ces geôles,
Cette minute, tes baisers, ces pensées sur mon épaule...

Santo








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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 14:37

Je suis livré à toi, et prêt à tout entendre,

De tes mots les plus durs, de tes phrases les plus tendres,

Si un thème est pour toi, la source du désarroi,

Pour parler ou pleurer, tu peux compter sur moi...

 

Etre là au beau temps, aux instants dits magique,

Est une chose il est vrai, mais un peu egoiste,

Epauler l'Amoureuse dans ses idées perdues,

Rassurer et aimer, les blessures reconnues...

 

En ces mots je propose et souhaite que tu dispose,

D'une âme soeur asservie à t'offrir quelques proses,

Je te donne à jamais mon besoin d'espérer,

De t'avoir, toi ma fée, toujours à mes côtés...

 

Santo

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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 12:33

On aime souvent prendre avec légèreté les sujets qui nous semblent grave.

On en rit, on en pleure, mais sous couvert de dérision, parfois, on s'en fout, parfois.

Ce qui touche à l'intime, à l'espoir, ce qui atteints jusqu'aux tréfonds de nos peurs, de nos attentes.

La vie doit-elle alors nous préserver, doit-on soi-même se préserver de ces sujets, de ces peines ? Leur tourner le dos est-il un reflex de survie ou le point culminant de la lâcheté ? Je me pose la question, parfois.

De toute façon, rien n'y changera...on parle de fatalité, parfois.

Mais un grand coup de talon peut faire bouger les choses, se dire que rien n'est acquis et que tout est maîtrisable.

"A chaque problème, sa solution"...laissez-moi rire...

Il n'y a de problème que l'angle que l'on choisit d'adopter face à un obstacle, face à l'imprévisible, à ce qu'on ne maîtrise pas. Certains ont choisies la foi, d'autre la science, d'autre le repli et la soumission au ressenti.

Il n'y a pas de mal, on est fait comme ça, on se défait comme ça...

A trop déléguer ces pulsions, on en devient esclave, esclave de ressentir, esclave de se sentir puni par ce que l'on juge ne pas mériter.

Mériter quoi ?

Le cœur brisé ?

L'amertume de la routine ?

La maladie ?

La pauvreté ?

La vie ?

Et pourquoi serions-nous exempt de tous reproches, de toutes sanctions ?

J'accepte volontiers la première pierre si l'on me trouve une âme limpide...mais quel ennui !

Quel ennui que de vivre dans les clous, sur la route droite et hypocrite qu'est le schéma social dans lequel il faudrait prospérer.

Je n'y crois pas…parfois.

Admirant malgré tout la souplesse de ces autres qui, avec style et aisance, parviennent à vivre au-dessus tout en se noyant dans la masse. Cette masse difforme qui, dans l’anonymat le plus terrible, vous pointe du doigt et vous jette en pâture aux réseaux sociaux désireux d’en savoir plus pour enfin faire de vos « j’aime » des échantillons de produits surconsommés qu’il faudra remanier pour la génération suivante.

J’admets que l’amertume devient le cerbère de mon esprit-critique.

Protégeant ainsi ce que j’appelle mon point de vue…quel point de vue ?

Celui-ci que j’aime à croire développer par mes soins, mes expériences, mes rencontres ?

Celui-ci qui n’est finalement rien d’autre que le produit du monde dans lequel je vis.

Lorsque je sors dans la rue, rien n’est différent à mes yeux, seule la façon de regarder diffère…comme une rue que vous traversez depuis des années et dont, un beau matin, un détail, pourtant présent depuis toujours, ressort tout à coup.

Je ne suis rien face à moi-même puisque je ne suis que le résultat de brainstorming marketing, de journées entières de réunions, de conceptions pour qu’enfin, je puisse forger mes envies au rythme industriel.

Si mes ressentis eux-mêmes ne sont alors qu’un programme défectueux dans une machine contrôlée à distance, alors que deviennent les sujets grave ?

 

Le sont-ils vraiment, parfois ?

 

Santo

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15 février 2012 3 15 /02 /février /2012 14:52

Que soit tendre et bestial, vie d'instants suspendus,

Si en toi je m'installe et honnor ta vertue,

Glisse ta peau sous la mienne, et ressens la raideur,

De nos actes enflammés, et que durent les heures...

 

Du début à ta faim, je saurais rassasier,

Un besoin, un désir, celui d'être comblé,

Donne-moi ton intime, ta folie, tes pulsions, J

e te rends l'erotisme, mes envies, ma passion...

 

Santo

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9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 17:36

Assimile l'amertume de nos actes egarés,

Des trophées que l'on porte et de nos vies moroses,

Elitisme surfait d'un idéal tronqué,

C'en est trop, j'en peux plus et que vienne l'overdose...

 

Un mirroir, ce reflet, aux couleurs d'occident,

Un cauch'mar quotidien, il faut serrer les dents,

Un montant impayé, facture de nos caprices,

Indomptables effrontés, se jouant de nos vices...

 

Le départ, quant à lui, depends une derniere fois,

De leurs vils conditions, pécunière est l'histoire,

Décrocher d'un effort et se dire que l'on ose,

S'évader assez loin pour semer l'overdose...

 

Santo

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 17:42

Toi, l'enfant de ces sombres rues,

 

Sans ces vestes trop chaudes narguant tes pieds nus,

Par le soleil courbé, désirant notre monde,

Affamé mais nourris de touristes incongrus,

Qui, sans être coupable, te voient juste une seconde...

 

L'ombre filante du JT, le coupe-faim aux bourgeois,

Une présence qui dérange, que l'on laisse aux aboies,

L'enfant seul, les familles, la famine, les linceuls,

Conséquences de nos actes, de nos fois, de vos deuils...

 

Seul témoin de l'injuste et terrible sanction,

La Terre brûle sous ta chair, dans les larmes d'une mère,

A nous autres d'occident, il faut se réveiller,

Y'a un temps pour s'en foutre, un autre pour assumer...

 

Santo

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