Bienvenue dans mon monde....

Je repousse encore et toujours,
L'instant pour devoir l'affronter,
Quand la nuit a vaincue le jour,
Chante la complainte de l'oreiller...

C'est ce moment très prétentieux,
Où tout est froid et bien rangé,
C'est plus facile lorsqu'on est deux,
De se sentir bien réchauffé...

Alors je vais continuer,
Puisque la nuit vient de tomber,
De toute façon, sans dulcinée,
J'n'ai qu'la complainte de l'oreiller...

Santo

Une seule minute comme suspendu, l'av'nir en face,

Un seul instant pas bien méchant, le temps se tasse,

Juste une caresse interminable, un bon moment,

Juste une tendresse inavouable, nul mot ne ment...

Deux mains tendues, les corps tenus, l'aiguille s'arrête,

Deux regards nus, comme éperdus, dans la tempête,

Que court le temps de ces amants, hors de contrôle,

Que vienne en couple ces frissons, dès qu'ils se frôlent...

Santo

Comme la promesse d'une nuit de plus,
L'coeur vendu au marché aux puces,
Grand bien me fasse qui seul(e) pourrait,
Donner à mes rêves un attrait...

Je veux du vrai et du concret,
Pas au réveil un seul aspect,
Une ombre nourrit de tous mes songes,
Oubliant ainsi c'qui me ronge...

Je ne suis pas que ce vieux fou,
Tentant de s'fondre dans la masse,
Avoir l'air un peu comme vous,
Un jeune qui se fond dans la masse...

Je te veux toi, mais je n'ose pas,
Pour l'instant je fais mes cent pas,
Un Roi de coeur qui au cas où,
Se lie à la dame de Carreau...

Santo

Ce soir le coeur est à l'ouvrage,
Il a remplacé le stylo,
Au fond d'une larme ou d'une rage,
Il ère sur les les notes du piano...

Chopin pour lui réchauffer l'air,
Intense comme il a su le faire,
Un vent de folie le traverse,
Et il se prend a éspérer...

Vient alors la note d'après,
Plus au sombre encore que jamais,
Raisonne dès lors la marche funèbre,
Et le transporte dans ses ténèbres...

Fut-il un temps de renaissance,
Trouver le sombre comme seul refuge,
Aimer comme de l'auteur l'aisance,
Amour, musique et supterfuge...

Adorée, Belle et Ensorcèle,
Comme ampli d'un pouvoir divin,
Tel cet air fin qui me truelle,
Je t'aime comme un air de Chopin...

Santo

Ce soir en rentrant, je me sentais plein de colère,
Alors j'm'efforce d'écrire pour ne pas en avoir l'air,
Pas franch'ment d'raison précise, mais c'est juste un sentiment,
Y'a des éclairs qu'on n'maîtrise pas, c'est juste plus fort que soi...

Ca me ramène lors de débat,
Où j'me sentais seul contre tous,
Parler de tout, n'importe quoi,
Il faut défouler son courroux...

J'prenais parti sans le savoir,
Juste pour trouver l'exutoire,
Devenir l'autre, le "pas d'accord",
Lui qui se battait âme et corps...

Au final revient la normale,
Qui veut qu'un membre de l'assemblée,
Pousse un grand "chacun sa morale",
Que l'on puisse changer de sujet...

Pour en conclure, je me suis dis,
Que si l'on s'affirmait ainsi,
Sur des problèmes bien ephémères,
C'est qu'on se trompe de colère...

Santo