Bienvenue dans mon monde....

Le célibat est un état,
Qui passe souvent du rire aux larmes,
J'vais essayer d'vous dire pourquoi,
La comédie tourne vite au drame...

Besoin d'amour ou d'un reflet,
Envie d'calin ou juste d'effet,
On est bien fait pour vivre à deux,
Mais on oubli d'être amoureux...

A trop vouloir courir après,
On force les choses, on force l'attrait,
Qui d'entre nous peut se venter,
D'avoir connu l'amour, le vrai ?

Alors vient le cercle vicieux,
Comme un besoin d'appartenance,
Il faudrait paraître comme ceux,
Qui font leur crise d'adolescence...

Commence alors le "j'm'en foutisme",
Tout se bouscule tel un séisme,
On voudrait tell'ment faire croire que,
Vivre ainsi n'est pas périlleux...

Y'a un moment même sublimé,
Où l'on repense presque à nos ex,
On se dit que c'est le passé,
Ces âmes reviennent comme un reflex...

Même si à cet instant figé,
Je sais que je me suis trompé,
On ne vit pas dans les regrets,
Il fut un temps j'les ai aimé...

J'vois qu'j'n'ai pas la définition,
Celle qui donnerai un vrai sens,
Alors demain sans rémission,
J'aim'rais ceux qui comme moi y pense...

Santo

Je viens à l'instant de rentrer,
Et tout comme à mon habitude,
Sur Facebook je me suis prom'né,
Tout sonne avec similitude...

Les gens sont triste ou égaré,
Mais veulent en faire publicité,
La dessus je n'suis pas l'dernier,
Mais j'avoue que ça fait flipper...

Pour quelle raison ou argument,
On aime se montrer à ce point,
Venter les âffres du monde commun,
Ou donner l'humeur du moment...

Un mal moderne se fait connaître,
Celui de fuir l'introspection,
Chanter les louanges du mal-être,
Sans même chercher de solution...

Santo

Que partent les minutes de soleil,
Puisque l'hiver vient en avance,
Que rien ne bouge, pas même une aile,
Vu que ma joie est en vacances...

Il fait trop froid pour prendre le temps,
De se poser face aux étoiles,
Il est vrai qu'c'est plutôt tentant,
De ne rien faire, que tout se voile...

J'parle pas du temps, c'la va sans dire,
J'entends par là "plus d'incendie",
Où est ce feu, où est l'empire,
Auquel je donnais mon esprit ?

Je pars en quête, c'n'est pas trop tôt,
Aurais-je la force et le courage,
De voir autrement qu'un fardeau,
En l'amour la mort de ma rage...

Santo

J'y est tell'ment cru, si j'avais tell'ment su...
Elle, les autres, le futur, le vide et l'inconnu,
Comme une alchimie perverse qui m'aurait eue pour cible,
Un ensemble fantastique missioné pour l'impossible...

Pas un seul questionnaire n'aurait pour moi cette réflexion,
Je suis seul et j'y reste, je vais vivre ma vie à fond,
Pas une pierre pour me couler, car la pierre c'est bien moi,
Demain matin tout recommence et demain soir je ne sais pas...

Encore un jour nouveau, un eternel recommenc'ment,
Une balade qui se poursuit sous chacun de mes cent pas,
Reconforté par la peur de ne pas y voir bien clair,
Je n'fais de mal à personne en m'contentant d'brasser de l'air...

Santo

Quel drôle de moment, le syndrome de la page blanche,
Même au calme, à l'extérieur, je ne fais que compter les heures,
Inutile de se forcer ou de se retrousser les manches,
Y'a des trucs qui s'commandent pas, je reprendrais dans un quart d'heure...

Alors je songe et me rappelle,
De mon weekend et des rencontres,
Des bons moments presque à la pelle,
Du temps qui passait sur la montre...

Encore une nuit de plus en moins,
C'est tell'ment bon je n'y peux rien,
Dès le Lundi comme envouté,
J'me d'mande c'qu'on va pouvoir fêter...

Rien de précis en vérité,
Juste l'envie de se retrouver,
Un autre monde, un autre instant,
Où plus rien n'est très important...

Santo