Bienvenue dans mon monde....

Comme un goût de nostalgie,
Comme un goût d'tombé dans l'oubli,
Partagé en cet instant,
Entre c'que j'aime et c'qui manque tant...

Les mots sont lourds comme imbibés,
Du sang, des maux de mon passé,
Des mots presque usagés,
A cause d'un homme trop effacé...

Evasif ? Oui par moment,
Mais loin d'être celui qui ment,
A distance ? Oui certain'ment,
Mais loin de vivre en oubliant...

J'reçois la pierre et je la prends,
Il faut bien l'faire en avançant,
Tiré par quelques conclusions,
Que guérissent là mes contusions...

Même absent j'en ai besoin,
Même maladroit il n'est pas moins,
C'est peut être un peu égoïste,
Mais là je signe et je persiste...

Comme un goût de nostalgie,
Comme un goût d'tombé dans l'oubli,
Partagé en cet instant,
Entre c'que j'aime et c'qui manque tant...

Il arrive que par moment,
Le coeur cherche un échappatoire,
Courant ainsi à chaque instant,
Fuyant ce qu'il ne veut pas voir...

Les amis le rattrapent bien vite,
Mais il faut le faire ralentir,
Il s'est trompé et c'est ça l'pire,
Croyant tout trouver dans la fuite...

Si je m'attarde c'est pour une chose,
Non pas juste pour poser des proses,
Certains soirs chaque souffle qui fuse,
Raisonne comme un milliers d'excuses...

Santo

Aujourd'hui j'ai fais un pas,
Mais il ne me plait pas...
J'ai compris bien malgré moi,
Que je n'étais qu'un second choix...

Certains disent qu'on s'fait à tout,
Mais moi j'en doute du tout au tout,
Devenir la facilité, n'est jamais bien plaisant,
Être cette autre identité, j'pourrais le prendre en plaisantant...

Pourquoi ce questionnement,
Pourquoi ce constat,
A quoi bon vivre plein'ment,
Si c'est pour vivre comme ça...

J'ai eu beau m'attacher,
Me détacher et même lutter
A la fois amoureux,
Craintif et anxieux...

On s'attache parfois à la moindre brindille,
Qui fait croire et même de loin à tout ce qui brille,
On s'dit demain tout ira mieux mais rien n'y fait,
Du creux du coeur on cherche enfin ce qui ferait l'effet...


Pourquoi ce questionnement,
Pourquoi ce constat,
A quoi bon vivre plein'ment,
Si c'est pour vivre comme ça...

Inutile de faire le fier l'esprit en temps d'guerre,
Chaque nuit, pour faire le beau, avoir l'air témérère,
Au fond d'moi tout se bouscule, l'amour et la rage,
Et moi je rêve, je rêve tel'ment, je rêve d'un dérrapage...

Conquérant pour un instant,
Ami aimant pour plus d'attraits,
Meurent alors les sentiments,
Que meure alors le peu d'effet...

Être second choix n'est pas un rôle,
Je dirais même qu'c'est presqu'un art...
Il s'agit de levé l'menton et avoir l'air vivant,
Être ami et rien d'autre, n'être pas trop distant...

Le "meilleur" de c'qui reste, être le moins "pire",
Pour que puisse enfin la Miss, fonder son empire,
Ne pas être le pote en place, celui qui déroute,
Ne pas comprendre coûte que coûte, mais plutot en rire...


Pourquoi ce questionnement,
Pourquoi ce constat,
A quoi bon vivre plein'ment,
Si c'est pour vivre comme ça...

Santo

C'est dans ces moments la ou l'on résume tout a "chercher",

On s'sent perdu et c'est comme ça, on ne sait plus ou se cacher...

Meme entouré je me sens seul,

Je n'ai même plus d'idée sensée,

Ce sentiment d'incertitude,

Comme un souv'nir qui devient rude...

Un jour ou l'autre viendra l'après,

Où je prétendrai etre pret,

En attendant j'accuse le temps,

Et joue le role du mec content...

Santo

J'me bats chaque jour sans aucune aide,
Contre toi, moi et ceux qui plaident,
J'm'occupe des autres et d'leurs blessures,
Les porter ainsi me rassure...

Le fond d'la fin je le connais,
Mais j'prends mon temps je l'reconnais,
Pas la peine de m'précipiter,
J'aime tant croire que j'peux tout porter...

J'prenais des pauses il fut un temps,
Tes yeux, ton âme me transcendaient,
J'avais appris à ce moment,
Que j'pouvais me laissé aller...

Et notre amour n'a donc pas pris,
J'crois qu'on peut l'dire a priori,
J'y gagne un peu plus de blessures,
La force du temps et de l'usure...

Santo

Ca y est c'est fait, le "Nous" n'existe plus,

Quel drôle d'effet, d'avoir le coeur à la rue...

Entre tristesse et amertume, entre bonheur et derision...

J'n'ai de cesse de ressasser, nos carresses et nos baisers...

Malgré tout je cherche à croire,

Qu'entre nous il n'y a plus d'histoire,

Me persuader que plus jamais,

Ta beauté je n'devrais aimer...

Il arrive plus souvent qu'à mon tour,

Mon esprit tourne vers d'autre Miss,

Mais j'avoue bien qu'à mon grand dam,

Ma Miss Madame, mon coeur se hisse...

Il faudra bien tourner la page,

Tu es parti et c'est ainsi,

Nul ne retient même par l'orage,

Mais j'aime vivre empli de "si"....

Sur ce je tire ma révérance,

Sans larme juste un peu nostalgique,

De n'avoir pas su rendre magique,

Ce qui devait être notre danse...

Bonne route ma Belle,

Bonne nuit ma Muse,

Bon vent à celle qui seule me ruse,

Un autre sera alors ton ciel...

Santo